
Report Synthétique
Salle | La Machine du Moulin Rouge |
Orga | Garmonbozia |
Accréditation | À Jeter Prom |
Affluence ressentie | PHOENIX_2 |
Ambiance générale | PHOENIX_3 |
At The Gates | |
Prestation du groupe | PHOENIX_4 |
Qualité du son | PHOENIX_4 |
Qualité du Light Show | PHOENIX_4 |
Adéquation lumière / photo | PHOENIX_2 |
Nifelheim | |
Prestation du groupe | PHOENIX_4 |
Qualité du son | PHOENIX_4 |
Qualité du Light Show | PHOENIX_3 |
Adéquation lumière / photo | PHOENIX_3 |
Energie scénique | PHOENIX_3 |
Energie du public | PHOENIX_2 |
Satisfaction musicale | PHOENIX_4 |
Satisfaction photographique | PHOENIX_3 |
Clémence de la météo | PHOENIX_2 |
Qualité de la bière | PHOENIX_2 |
Humeur du photographe | PHOENIX_3 |
Propreté des toilettes | PHOENIX_4 |
Forces en Présence
At The Gates – Suède – Death Metal
Nifelheim – Suède – Black Metal
Deserted Fear – Allemagne – Death Metal
Faits Marquants
Le fait le plus remarquable de cette soirée est sans nul doute l’avalanche de grimaces produites par les membres de Nifelheim, les frangins Tyrant et Hellbutcher en tête. Leurs expressions faciales et leurs postures, combinées à un accoutrement cuir-clous démesurément ostentatoire, mènent le groupe vers une esthétique proche de la caricature.
Le satanisme de Nifelheim flirte avec les frontières du kitsch… on sent que le temps a fait son oeuvre et que les années 90 sont loin… cela dit, on ne peut s’empêcher d’aimer ! Ce côté too much rend, en réalité, l’ensemble très sympathique et amusant à regarder, sourire aux lèvres.
Mais qu’on ne s’y trompe pas, musicalement, ça ne plaisante pas ! Le Black Metal old school que profèrent les suédois est dévastateur et sent bon la haine !
L’avis Schizophrène du Photographe Mélomane
Si Nifelheim a bénéficié d’une intensité lumineuse propice à la pratique de la photographie, le light show développé par At The Gates est bien plus compliqué à gérer. Et pourtant le travail d’ambiance fourni par l’ingé light des suédois est remarquable. Les ambiances sombres, les couleurs chaudes et les nappes compactes de fumées sont élaborées et en phase avec le Death Metal d’At The Gates.
Un photographe déçu n’est pas forcément un fan désappointé. Musicalement le groupe assure. Peu de temps morts et un tempo effréné ne laissent que peu de répit à l’audience. Les riffs si caractéristiques d’At The Gates font vite oublier le manque de lumière et procurent une sorte de jouissance, proche de la jubilation.
D’ailleurs, ce sentiment est renforcé par la composition de la setlist. Le groupe fait la part belle à son fantastique album At War With Reality, l’un des meilleurs albums des années 2010, tous styles confondus.